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Au service de l’état-civil et élections, Soazig Charrier-Brochard a fait valoir ses droits à la retraite et passe, depuis le début du mois de juillet, le témoin à Gwenn Castric.

Bonne retraite à Soazig Charrier-Brochard !

Si elle se destinait aux Beaux-Arts, c’est au sein d’un service essentiel de l’administration que Soazig Charrier-Brochard aura mené une carrière riche et épanouissante, celui de l’état-civil. Les mariages, les naissances, les décès, les élections, c’était son domaine, et les habitants se souviendront longtemps d’elle pour l’avoir croisée lors des événements importants de leur vie. C’est en 1983 qu’elle a rejoint la collectivité pouliguennaise, après avoir œuvré durant dix ans sur les calculs de plans cadastraux au sein d’un cabinet de géomètre.

Elle a débuté sa carrière de fonctionnaire en tant que régisseuse du camping des Mouettes et a accompli cette mission durant une dizaine d’années. L’hiver, elle assurait le gardiennage du gymnase Jules Verne. Elle a ensuite été femme de service, puis responsable des femmes de services, puis régisseuse de la cantine scolaire ; elle a aussi livré les plateaux repas au domicile des personnes âgées. Quatre ans plus tard, en 1997, elle a enfin intégré le service de l’état-civil pour y rester 26 ans au total.

Aux affaires générales initiales, se sont progressivement ajoutées les élections. « Je ne connaissais rien, je me suis beaucoup formée, j’appelais… dans tout ce que j’ai pu faire, j’ai toujours trouvé un intérêt. C’est un métier tellement varié. On ne s’ennuie jamais », explique cette autodidacte passionnée. Ce qu’elle préférait ? « Le contact avec le public comme avec les institutions telles que le tribunal ou encore la préfecture », annonce-t-elle. Tous ceux qui la connaissent savent néanmoins son investissement en faveur des cimetières : « C’est un sujet sensible, capital, qui requiert une grande responsabilité. On ne le soupçonne pas mais beaucoup reste à faire dans ce domaine », souligne-t-elle avec émotion. Ce qu’elle appréciait moins ? « Les élections ! Même si c’est une machine bien rôdée, ce sont toujours des moments stressants. Je me suis toujours évertuée à faire en sorte que tout le monde soit bien ». De sa carrière, elle conserve des souvenirs pour le moins « piquants » : le marié qui dit non, la jeune épouse qui, après le traditionnel baiser, s’essuie la bouche avec dégout, ou encore le tirage au sort, pour les jurés d’assises, d’un prisonnier condamné pour meurtre…

Sa personnalité à la fois intègre et allègre aura fait d’elle une figure de la mairie. Soazig Brochard a fait valoir ses droits à la retraite à 67 ans. À l’aube de sa nouvelle vie, elle projette de s’occuper de ses trois petits-enfants, de réaliser des travaux dans sa maison, de voyager… et de se remettre aux arts plastiques !

Bienvenue à Gwenn Castric !

Gwenn Castric est la nouvelle responsable du service état-civil, accueil, et affaires générales. Elle a pris ses fonctions le lundi 3 juillet. Elle arrive de la mairie de Bouguenais, une collectivité d’environ 500 agents pour près de 19 000 habitants, et pour laquelle elle a travaillé durant 17 ans.

C’est après son Master 1 en droit privé et notarial, obtenu à l’université de Rennes qu’elle avait intégré la collectivité de l’agglomération nantaise. À l’âge de 25 ans, elle se retrouvait alors à la tête d’un service de 12 personnes et passait son concours de la fonction publique. Si elle avait alors la théorie, son équipe opérationnelle lui a transmis tout au long de ces 17 années, son savoir-faire pratique.

C’est forte de cette riche expérience qu’elle a choisi de poursuivre sa carrière au Pouliguen.

« J’avais envie de changement et j’aime cette région que je connais bien », explique-t-elle. Ses premières impressions ? « Le cadre de travail est fantastique. C’est une mairie à taille humaine, avec un esprit familial. J’ai bénéficié des éclairages de Soazig qui m’a passé le témoin. Je vais tâcher de bien prendre la relève », conclut-elle.